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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Surveiller son poids pour ménager sa prostate


La surcharge pondérale serait responsable d'une hypertrophie prostatique. L'augmentation du taux d'insuline (hormone sécrétée par le pancréas pour régulariser le taux de sucre dans le sang) et de la leptine (hormone qui régule les réserves de graisse) en seraient responsables. Autre raison de surveiller le poids, si le risque de cancer de la prostate paraît moins important avant 60 ans, ce risque s'inverse plus tard et le cancer est généralement plus agressif et de plus mauvais pronostic.

Le surpoids, mais c'est à cause de la flore intestinale


Combien de fois les médecins du CIEM entendent-ils : « mais docteur, je ne mange pas beaucoup pourtant je grossis ? ». Bientôt, ils s'entendront répondre : « c'est évident, cela vient de votre flore intestinale. Vous allez la modifier ». L'équipe du service d'endocrinologie de Bichat (Paris) a montré que l'excès calorique chez l'obèse favorise la prolifération de la famille bactérienne Firmicutes dans l'intestin. Cette famille bactérienne permet une extraction intestinale plus efficace des nutriments. Ainsi, si l'apport alimentaire entre deux individus est identique et si leur flore intestinale diffère, l'absorption des nutriments sera facilitée chez l'individu dont la flore intestinale est la plus efficace sur le plan extractif. La manipulation pharmacologique ou diététique de la flore intestinale pourrait être une nouvelle stratégie thérapeutique du surpoids et de ses complications.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire


C'est ce qui ressort d'une étude prospective suédoise réalisée par K. Michelson et al. portant sur 2 205 hommes suivis pendant 30 ans.

Les auteurs montrent que les personnes ayant une activité physique soutenue (plus de 3 heures par semaine) vivent 1,1 an de plus que ceux qui ont une activité physique modérée (quelques heures par semaine) et 2,3 ans de plus que ceux qui sont sédentaires. Élément intéressant : les hommes qui, entre 50 et 60 ans, ont débuté ou intensifié l'activité physique (pour atteindre 3 heures/semaine) ont la meilleure espérance de vie, mais cet effet ne se fait ressentir qu'après 5 ans. Bien évidemment, il est indispensable avant de débuter une activité physique soutenue de s'assurer de l'aptitude à l'effort notamment au plan cardio-vasculaire. Les auteurs n'abordent pas à contrario l'espérance de vie des hommes qui ont cessé ou réduit l'activité physique durant la même période.

Eviter le décalage horaire en changeant d'horloge biologique


Chez l'homme, le rythme circadien est contrôlé par une « horloge biologique » (le noyau suprachiasmique) située dans l'hypothalamus qui reçoit des signaux concernant le cycle jour/nuit à travers le système visuel.

L'information est ensuite transmise à un autre groupe de cellules hypothalamiques qui organise les cycles de veille/sommeil, tout comme les cycles d'activité, d'alimentation et de certaines sécrétions hormonales. L'équipe de C. Saper de l'université de Harvard, à la suite de travaux chez la souris, montre qu'il existe plusieurs horloges et que l'estomac, le foie, les tissus périphériques, les adipocytes contribuent au développement des rythmes circadiens associés à la nourriture. Ainsi un seul cycle de privation de nourriture suivi par une renutrition serait suffisant pour mettre en activité l'horloge alimentaire qui prendrait le contrôle du rythme veille/sommeil pour le modifier.

Ainsi les auteurs préconisent en cas de décalage horaire important une période de jeûne de seize heures, sans aucune nourriture, pour mettre en action l'horloge alimentaire et atténuer les désagréments du décalage horaire.

Pourquoi consommer de l'ail ?


Pline l'Ancien (23-79) avait noté que l'ail éloignait les serpents et la folie, mais il aurait également un effet protecteur vis-à-vis de certains cancers. Une métaanalyse réalisée par une équipe coréenne à partir de 19 études épidémiologiques montre que si une consommation d'ail à une dose d'environ 8 g/semaine (environ six gousses) n'aurait pas d'effet protecteur vis-à-vis des cancers gastriques, du sein, du poumon et de l'endomètre, elle pourrait, en revanche, prévenir (faiblement) les cancers du côlon, de la prostate, de l'oesophage, du larynx, de la cavité buccale, de l'ovaire, et du rein.

Pour le cancer du côlon, ce serait un composé de l'ail, le disulfure de diallyle, qui empêcherait le développement et la prolifération de cellules cancéreuses du côlon.

Avril 2009

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