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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Faut-il continuer à consommer du lait ?


Le lait est réputé pour sa richesse en calcium, vitamine D et phosphore. Il est donc recommandé dans la prévention de l'ostéoporose. Une étude suédoise publiée dans le British Medical Journal semble remettre en cause ce concept. Ainsi, 60 000 femmes de 39 à 74 ans ont été suivies pendant une période de 20 ans et leur consommation de lait et de produits laitiers a été évaluée. A leur grande surprise, ils ont constaté que les femmes consommant plus de 3 verres de lait par jour avaient un risque relatif de fracture de hanche 60 % plus élevé que celles consommant moins d'un verre de lait par jour. En revanche, les femmes qui consomment beaucoup de fromages et de produits laitiers fermentés ont un taux de fracture plus faible que celles qui en consomment peu.
Cet effet néfaste du lait serait peut-être en rapport avec la présence dans le lait de haute dose de lactose et de D galactose, peu présents dans les produits laitiers fermentés, et qui auraient un rôle dans le stress oxydant des cellules et l'inflammation des tissus favorisant le vieillissement. Comme le signalent les auteurs, il convient de ne pas tirer de conclusion trop hâtive. Il s'agit là d'une simple étude observationnelle et il peut y avoir des facteurs confondants méconnus.
A suivre…

Tablette ou journal ?


Agréable avant de se coucher de lire la presse du lendemain qui n'est pas encore en kiosque. Pourtant cela semble délétère. C'est ce que montre une équipe de Boston : par rapport aux personnes qui lisent un journal papier, les personnes qui lisent un journal électronique mettent plus de temps à s'endormir et ont moins sommeil le soir. Leur sécrétion de mélatonine (hormone qui déclenche l'endormissement) est réduite et ils s'endorment en moyenne une heure plus tard que les autres.
Ces troubles du sommeil proviennent de la lumière bleue des tablettes, appelée lumière à ondes courtes.

Les méfaits du mauvais cholestérol même avant 50 ans.


Suivant les recommandations des différentes sociétés savantes, l'hypercholestérolémie modérée sans autre facteur de risque cardiovasculaire chez un sujet de moins de 50 ans n'est pas une indication à la mise en route d'un traitement hypocholestérolémiant. Pourtant les Dr AM Navar-Boggan et al. montrent dans une étude publiée dans la grande revue américaine « Circulation » que les sujets ayant eu, avant l'âge de 50 ans, un taux de mauvais cholestérol (LDL) > 1,30 g/l pendant 20 ans, ont un risque de 16,5 % de développer, entre 55 et 70 ans, une maladie coronarienne. Ce risque est de 8,1 % chez ceux exposés de 1 à 10 ans et de 4,4 % chez les sujets n'ayant jamais été exposés. Va-t-il falloir modifier les recommandations de mise en route des traitements hypocholestérolémiants ? Il est encore trop tôt pour le dire mais raison de plus d'être vigilant sur son alimentation.

Le diabète de type II serait moins fréquent chez les femmes de groupe sanguin O.


Le diabète de type II représente 90 % des cas de diabète. Contrairement au diabète de type I causé par une destruction auto-immune du pancréas qui ne produit plus d'insuline, le diabète de type 2 survient plus tard dans la vie et est principalement dû à un état de résistance à l'insuline associé au surpoids.
Dans une étude portant sur 82 104 femmes suivies pendant 18 ans, les Dr G Fagherazzi et al. dans « Diabetologia », montrent que par rapport au groupe O, les groupes A, B et AB sont respectivement 10 %, 17 % et 21 % plus à risque de diabète. Et ce indépendamment du mode de vie.

Avril 2015

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