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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Se peser quotidiennement


Se peser quotidiennement pourrait aider les patients à atteindre des objectifs de perte de poids. C'est ce que suggère une nouvelle recherche présentée lors des Sessions scientifiques de l'Association américaine du cœur (American Heart Association).

L'étude a examiné les habitudes en matière d'auto-pesée de 1 042 adultes issus de l'étude prospective Health eHeart (HEH) afin de mieux comprendre la relation entre les habitudes d'auto-pesée dans le temps et les variations de poids. Les participants se sont pesés à domicile en conditions normales, sans interventions, instructions ou incitations à la perte de poids et les chercheurs ont examiné les données relatives à l'auto-pesée transmises à distance pendant une période de 12 mois.

Plusieurs catégories d'adultes réalisant des auto-pesées ont été identifiées, allant des adultes s'étant pesés quotidiennement ou quasi quotidiennement à ceux n'ayant jamais utilisé de balance à leur domicile.

Sur 12 mois, les personnes ayant utilisé continuellement et quotidiennement une balance ont présenté une perte de poids exprimée en pourcentage significative, de même que les personnes dont la fréquence d'utilisation d'une balance a augmenté. Toutefois, les personnes n'ayant pas utilisé de balance et les personnes s'étant servies d'une balance de façon hebdomadaire n'ont présenté aucune perte de poids significative.

Les auteurs ont déclaré que les résultats soutiennent le rôle central de l'autosurveillance pour le changement du comportement et l'augmentation des chances de réussite dans les tentatives de meilleure gestion du poids.

Les Nobel 2018 qui ont failli nous échapper


En Médecine : Une équipe américaine du Michigan State University College of Osteopathic Medicine a été récompensée pour sa mise au point d'un « Modèle pyélocaliciel (bassin et reins) fonctionnel, pour l'étude du passage des calculs rénaux à bord de montagnes russes ». L'étude, publiée dans le journal de l'association américaine d'ostéopathie conclut que oui, la position assise dans le véhicule facilite le passage du calcul.

En Anthropologie : Les travaux d'une équipe internationale, publiés dans la revue Primates, se sont intéressés aux interactions entre les chimpanzés et les visiteurs dans un zoo. Leur étude conclut sans appel que les chimpanzés se livrent à des imitations des visiteurs du zoo aussi fréquemment (et avec autant de talent) que les visiteurs tentant d'imiter les chimpanzés dans leur enclos.

Hypnose dans le syndrome du côlon irritable (SCI)


Les résultats d'un nouvel essai ont incité des chercheurs à suggérer que l'hypnothérapie devait être envisagée comme un traitement potentiel pour les patients atteints d'un syndrome du côlon irritable (SCI) dans le cadre des soins en médecine générale et en médecine spécialisée. L'essai contrôlé randomisé et multicentrique IMAGINE a inclus 354 adultes (âgés de 18 à 65 ans) atteints d'un SCI qui ont été orientés vers 11 hôpitaux aux Pays-Bas entre mai 2011 et avril 2016.
L'étude a découvert que l'hypnothérapie était plus efficace pour soulager les symptômes auto-déclarés que le traitement témoin à 3 mois. L'hypnothérapie administrée en groupe s'est avérée non inférieure à l'hypnothérapie individuelle. Cette étude indique que l'hypnothérapie pourrait être envisagée comme une option thérapeutique pour les patients atteints d'un SCI, quels que soient la gravité des symptômes et le sous-type du SCI.

Pathologies liées au tabac chez la femme : une situation préoccupante


À partir des années 70, en France comme dans de très nombreux pays, le tabagisme féminin a considérablement augmenté et s'est rapproché de celui des hommes qui, lui, a diminué : en 2017, 24 % des femmes de 18 à 75 ans déclaraient fumer quotidiennement contre 30 % des hommes. Cette proportion est relativement stable depuis le début des années 2000, du fait de deux évolutions contrastées : une augmentation du tabagisme est constatée chez les femmes âgées de 45 à 54 ans, passant de 21,5 % en 2000 à 30,8 % en 2017, alors qu'il diminue chez les femmes de 35 à 44 ans, passant de 35,2 % à 28,4 %. Selon les auteurs, la tendance à la baisse reste forte chez les femmes de 18 à 35 ans.
Entre 2002 et 2012, l'incidence du cancer du poumon a augmenté de 72 % chez les femmes alors qu'elle restait stable chez les hommes, l'incidence des hospitalisations pour exacerbation de bronchopneumopathie obstructive (BPCO) a doublé chez les femmes et augmenté de 30 % chez les hommes et l'incidence de l'infarctus du myocarde (IDM) avant 65 ans a doublé chez les femmes et augmenté de 16 % chez les hommes. La mortalité par cancer du poumon et par BPCO a augmenté de respectivement 71 % et 3 % chez les femmes et a diminué de respectivement 15 % et 21 % chez les hommes. En revanche, la mortalité par IDM a diminué chez les femmes comme chez les hommes.
Au total, le nombre estimé de décès féminins attribuables au tabagisme a été multiplié par plus de deux sur cette période, leur taux de croissance annuel étant en moyenne de 6 % contre une diminution de 1 % chez les hommes. « Dans un avenir proche, le cancer du poumon devrait devenir la première cause de mortalité par cancer chez la femme devant le cancer du sein. »

Janvier 2019

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