YVES BRETON
Une course dans la nuit. Une forme animée parsème de traces lumineuses sa fraction d'univers.
Heurter le granit, fouler le sable, effleurer les fougères. Fendre les vagues, défaire un lit glissant d'algues endormies. Emplir une faille étroite, caresser un ruisseau, se baigner d'étoiles. Quelque part dans l'inconnu sombre et froid, quelque chose a été.
Toutes les photographies présentées ont été réalisées de nuit, en Bretagne, en forêt de Fontainebleau, et dans les Pyrénées. La lumière de la lune baigne généralement le paysage, sauf pour la série « Galaxies » réalisée par nuit noire. Toutes contiennent, de façon plus ou moins apparente, des traces laissées au moyen de petites sources lumineuses ; parfois d'un seul geste, et souvent dans l'accumulation de plusieurs instants dont les effets d'ombre ou de lumière ont été gardés (particulièrement dans la série « Photolithiques »). Ainsi, tout ce qui apparaît dans l'image est advenu dans la réalité : rien n'a été ajouté, ou déplacé, qui n'ait été saisi à la prise de vue dans l'espace cadré.
Heurter le granit, fouler le sable, effleurer les fougères. Fendre les vagues, défaire un lit glissant d'algues endormies. Emplir une faille étroite, caresser un ruisseau, se baigner d'étoiles. Quelque part dans l'inconnu sombre et froid, quelque chose a été.
Toutes les photographies présentées ont été réalisées de nuit, en Bretagne, en forêt de Fontainebleau, et dans les Pyrénées. La lumière de la lune baigne généralement le paysage, sauf pour la série « Galaxies » réalisée par nuit noire. Toutes contiennent, de façon plus ou moins apparente, des traces laissées au moyen de petites sources lumineuses ; parfois d'un seul geste, et souvent dans l'accumulation de plusieurs instants dont les effets d'ombre ou de lumière ont été gardés (particulièrement dans la série « Photolithiques »). Ainsi, tout ce qui apparaît dans l'image est advenu dans la réalité : rien n'a été ajouté, ou déplacé, qui n'ait été saisi à la prise de vue dans l'espace cadré.