CIEM
 
Fermer la fenêtre
Transférer cette page par email :
 
Destinataire 1 (email)
Destinataire 2 (email)
Destinataire 3 (email)
Destinataire 4 (email )
 
Votre nom
Votre adresse email
Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.

Cancer thyroïdien papillaire de petite taille : une surveillance échographique régulière comme alternative à la chirurgie.

De nombreuses données s'accumulent pour indiquer qu'une prise en charge plus conservatrice est indiquée en cas de carcinome thyroïdien papillaire de petite taille, en particulier en cas de microcarcinome papillaire (diamètre maximal < 1 cm). Généralement, ces patients avec micro-carcinome papillaire ont un pronostic excellent et une évolution qui ne pose aucun problème.
Récemment, une approche de surveillance active a été proposée comme solution alternative chez les patients ayant un micro-carcinome papillaire, particulièrement chez ceux qui n'avaient pas d'élément péjoratif (invasion, métastase ou caractéristiques cytologiques ou moléculaires agressives). Il est maintenant considéré par beaucoup comme possible de surveiller ces carcinomes papillaires à bas risque par des échographies cervicales régulières et un examen physique, et de ne proposer une chirurgie que chez les patients dont la maladie progresse. Cette surveillance active permet une évolution oncologique favorable en comparaison de la chirurgie immédiate puisque, dans certaines études, seuls 15 % de ces patients ont une chirurgie décidée dans un second temps du fait de l'évolution défavorable. Une équipe sud-coréenne a analysé, dans une étude de cohorte, si les caractéristiques des lésions opérées (témoignant de leur sévérité potentielle) étaient différentes selon que la chirurgie avait été effectuée dans les 6 mois après le diagnostic, 6 à 12 mois après le diagnostic ou plus de 12 mois après le diagnostic. Les résultats de cette étude ont montré qu'une chirurgie retardée n'est pas associée à un risque supérieur de maladie récidivante ou persistante en comparaison d'une chirurgie immédiate. Il semble donc bien qu'un traitement chirurgical puisse être retardé chez les patients ayant un carcinome papillaire de la thyroïde à condition de suivre régulièrement par échographie et cliniquement ces patients.
Vidéo Lancer la vidéo