CIEM
 
Fermer la fenêtre
Transférer cette page par email :
 
Destinataire 1 (email)
Destinataire 2 (email)
Destinataire 3 (email)
Destinataire 4 (email )
 
Votre nom
Votre adresse email
Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.

LED (diode électroluminescente) : risques confirmés sur l'acuité visuelle et le sommeil

Les résultats confirment, en les précisant, que les risques sont bien présents, en particulier pour les enfants. En premier lieu, la lumière bleue (correspondant à une lumière riche en courtes longueurs d'onde), peut conduire à une baisse de l'acuité visuelle. Les effets phototoxiques sont observés à la fois à court terme, liés à une exposition aiguë, et à long terme, liés à une exposition chronique, qui augmente le risque de survenue d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).

L'Anses (L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) précise que les éclairages domestiques à LED de type « blanc chaud» présentent un risque faible de phototoxicité. En revanche, les lampes torches, les phares automobiles, les décorations ou encore certains jouets sont plus à risque. Pourtant «ils ne sont pas couverts par la réglementation actuelle ».

Autre danger : des troubles des rythmes biologiques et donc du sommeil. Cet impact est présent même pour une exposition « très faible », souligne l'Anses. Et les risques sont plus importants chez les enfants, grands utilisateurs d'ordinateurs, smartphones et tablettes.

Enfin, l'expertise montre que de nombreuses lampes à LED présentent des variations importantes de l'intensité lumineuse, qui peuvent être responsables de maux de tête, fatigue visuelle, risque accidentel, etc.

Au vu des résultats de son expertise, l'Anses rappelle la nécessité de privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » (température de couleur inférieure à 3 000 K), et de limiter l'exposition de la population (et en particulier des enfants) avant le coucher et pendant la nuit. Enfin, elle souligne que les moyens de protection (verres traités, les lunettes de protection ou les écrans spécifiques) manquent d'études fiables concernant leur efficacité.

Vidéo Lancer la vidéo