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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Du chocolat mais sans abus


C'est ce qu'il convient de retenir de la méta-analyse présentée lors du dernier Congrès Européen de Cardiologie par O Franco et al. publiée dans le British Medical Journal. En reprenant 7 études regroupant plus de 114 000 participants avec un suivi de 8 à 16 ans, ils montrent que le groupe consommant le plus de chocolat réduit de 37 % le risque de maladie cardio-vasculaire et de 29 % celui d'accident vasculaire cérébral. Les études ne font pas la différence entre le chocolat noir ou au lait et prennent en compte les consommations de boissons, de barres chocolatées, les biscuits et desserts. Mais vigilance lorsqu'on sait que 100 g de chocolat apportent 500 calories. Dépasser une consommation raisonnable risque d'aboutir à un surpoids, à un diabète...

Méfiance avec les régimes hyperprotéinés


Parmi les multiples régimes visant à faire perdre du poids, les régimes hyperprotéinés sont en vogue ces derniers temps. En dehors des critiques concernant leur efficacité à long terme, WR Russel et al. ont publié une étude dans l'American Journal of Clinical Nutrition qui fait craindre un risque cancérigène. Dans une étude réalisée chez 17 obèses, ils ont constaté, après 4 semaines d'un régime hyperprotéiné réduisant les apports en glucides et en fibres, une réduction des métabolites cancéro-protecteurs dans les selles et une augmentation de métabolites cancérigènes. Ainsi, les auteurs évoquent qu'un régime hyperprotéiné prolongé pourrait favoriser la survenue d'un cancer colique.

Et si en traitant son cholestérol, on protégeait sa prostate ?


C'est ce que suggère une analyse rétrospective portant sur plus de 4 000 hommes ayant subi une biopsie prostatique. N Tan et al. (Université de Cleveland) notent un plus faible taux de biopsies positives chez les patients suivant un traitement hypocholestérolémiant par statine (55,2 % vs 57,8 %). Cet effet protecteur augmenterait avec une prescription de 5 ans et plus. Des effets qui méritent bien évidemment d'être confirmés par des études notamment prospectives.

Du café pour éviter l'AVC


C'est ce qui ressort d'une méta-analyse réalisée par une équipe suédoise publiée dans l'American Journal of Epidemiology. A partir de 11 études regroupant 10 000 cas d'accident vasculaire cérébral chez plus de 450 000 personnes, les auteurs observent que boire 1, 2, 3 ou 4 tasses de café par jour réduit le risque d'accident vasculaire respectivement de 8 % 14 % et 17 %. Au-delà de 6 tasses par jour, il n'y a pas de réduction. Mais s'agit-il de café « américain » ou d'expresso italien ? Les auteurs ne le précisent pas.

Courez mais buvez sans excès


Dans le British Médical Journal of Sports Medicine, des auteurs américains rapportent une enquête réalisée auprès de 197 coureurs de fond. Ils constatent que 36 % buvaient suivant un planning établi, 30 % se supplémentaient en sel et plus de la moitié utilisaient des boissons énergétiques riches en électrolytes et donc en sel. La plupart d'entre eux sont alors sujets à une diminution du sodium dans leur organisme du fait d'un excès d'apport d'eau. Ceci peut conduire à des nausées, une faiblesse musculaire, des crampes voire des pertes de connaissance, et des crises d'épilepsie. Pour éviter ces phénomènes, ils préconisent donc aux marathoniens de boire à leur soif et de ne pas suivre les recommandations du XXème siècle qui préconisaient de boire 1,2 L d'eau par heure de course.

Mangez moins salé !


Le sel (chlorure de sodium) est indispensable. En son absence nous mourions de déshydratation. Il est également indispensable au fonctionnement de nombreuses de nos cellules dont celles du système nerveux et des muscles. Pourtant nous en consommons beaucoup trop : 40 % de la population française en consomme plus de 12 g / j alors que 5 g / j sont suffisants. Or, l'excès d'apport en sel a un effet délétère : il favorise l'hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, les troubles du rythme cardiaque. A noter que 70 % du sel que nous consommons provient des plats industriels, de nos repas dans les restaurants. Donc de grâce enlevez la salière de vos tables.

Octobre 2011

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