CIEM
 
Fermer la fenêtre
Transférer cette page par email :
 
Destinataire 1 (email)
Destinataire 2 (email)
Destinataire 3 (email)
Destinataire 4 (email )
 
Votre nom
Votre adresse email
Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Un nouveau test pour le dépistage du cancer colorectal.


Depuis 1994, le CIEM propose à tous les adhérents âgés de plus de 45 ans dits à risque moyen de cancer colorectal (c'est-à-dire sans symptôme apparent, ni histoire familiale ou personnelle de polype ou de cancer colorectal) un dépistage annuel par la recherche d'un saignement occulte dans les selles à l'aide d'un test Hémocult II. Ce test au gaïac permet la détection de peroxydase présente dans l'hémoglobine. Ce test bien qu'ayant une spécificité de 95 % n'a une sensibilité que de 50 % et exige 6 prélèvements (2 trois jours consécutifs). Très prochainement des tests immunologiques qui utilisent une méthode beaucoup plus spécifique ne détectant plus la peroxydase mais l'hémoglobine qui devraient détecter 2 à 2,5 fois plus de cancers et 3 à 4 fois plus de polypes vont pouvoir être utilisés. Plus pratiques, ces tests ne nécessiteront plus qu'un ou deux prélèvements et seront bien évidemment réalisables au CIEM dès qu'ils auront été définitivement validés et qu'ils seront disponibles.

Pourquoi les morts subites surviennent-elles le matin ?


Les morts subites surviennent le plus souvent peu après le réveil ou en fin de nuit. Une protéine (KChIP2), dont le taux fluctue au cours de la journée, modifie le flux du potassium à l'intérieur des cellules myocardiques.
Les modifications de ce flux potassique peuvent modifier le rythme cardiaque, la durée de remplissage des ventricules et favoriser une mort subite. Le taux de cette protéine est ajusté par un facteur de contrôle, le klf15, qui est régulé par l'horloge biologique expliquant l'horaire préférentiel des morts subites. Pourra-t-on détecter les sujets à risque, prévenir ces morts subites ? L'équipe de l'Université américaine de Cleveland y travaille.

Des oméga 3 pour le cœur mais aussi pour le cerveau.


Cela fait longtemps que les cardiologues conseillent des apports suffisants en oméga 3 et donc la consommation de poisson. En apportant de l'acide éicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexanénoïque (DHA), il est ainsi possible de réduire le taux de LDL cholestérol (le mauvais cholestérol) et de réduire les risques cardiovasculaires. ZS Tran et al., dans la revue Neurology, montrent que les sujets ayant les taux les plus faibles de DHA ont les scores les plus bas dans les tests de mémoire visuelle et à l'évaluation des fonctions exécutives. D'autre part l'imagerie par IRM montre que ces patients ont un vieillissement d'environ deux ans d'âge cérébral.
Donc mangeons du poisson au moins 3 fois par semaine pour prévenir les problèmes cardiovasculaires et retarder le vieillissement cérébral.

Juillet 2014

Vidéo
Lancer la vidéo