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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Manger gras augmente le risque de diabète et de parodontite


A partir d'une étude menée chez des souris soumises à un régime riche en graisses, des chercheurs de l'INSERM montrent que ce type de régime modifie la flore en sélectionnant des bactéries pathogènes qui génèrent une inflammation. La modification de la flore au niveau de la cavité buccale génère une parodontite (inflammation de l'organe dentaire : gencive, cément, ligament alvéolo-dentaire et os alvéolaire) et au niveau de l'intestin favorise le diabète de type 2 ce qui expliquerait que diabète et parodontite sont souvent associés. Plus la flore sera diversifiée (que ce soit au niveau de la bouche et de l'intestin), plus les mécanismes de défense de l'organisme seront efficaces contre l'inflammation et les maladies associées. Privilégions une alimentation diversifiée, un usage modéré des antibiotiques et une bonne hygiène.

Et si l'obésité était liée au microbiote intestinal


Les énormes progrès réalisés, ces dernières années, dans le domaine de la génétique permettent maintenant grâce à la technique de la métagénétique quantitative d'étudier le génome bactérien intestinal. Deux études, l'une danoise, l'autre française, montrent une disparité dans le microbiote digestif, anciennement dénommée flore intestinale, entre les sujets maigres et les sujets obèses ou en surpoids. Ces derniers auraient plus souvent une flore plus pauvre et un risque plus important de complications métaboliques de l'obésité (diabète de type 2, dyslipidémie, maladies coronariennes). En comparant les flores bactériennes, les auteurs ont isolé 8 espèces qui pourraient avoir un effet protecteur contre la prise de poids. Un régime riche en protéines et en fibres et pauvre en calories augmente les colonies bactériennes initialement pauvres et parallèlement permet une perte de poids et une amélioration des paramètres biologiques. L'étude européenne Métacardis dont le but est d'étudier chez 2 000 patients le rôle du microbiote intestinal dans les maladies cardiaques et métaboliques, est actuellement en cours. Elle devrait permettre d'identifier les sujets obèses à risque de complications et de prédire leur réponse aux interventions nutritionnelles et médicamenteuses.

Encore les brocolis


Nous avions déjà mentionné dans une précédente brève que les brocolis pourraient prévenir la survenue de certains cancers (poumons, prostate, ovaire, reins), qu'ils pourraient réduire le risque de maladie cardiovasculaire. Voilà qu'une étude anglaise publiée dans Arthritis & Rheumatism évoque son effet favorable dans l'arthrose et sa prévention. En effet, le brocolis, comme le chou de Bruxelles et le chou-fleur, contient des glucosinolates. Les glucosinolates du brocolis ont la capacité de se transformer en molécules actives lorsque l'aliment qui en contient est haché, mastiqué ou au contact de la flore bactérienne. Parmi ces molécules, la glucoraphinine est susceptible de se transformer, une fois absorbée en sulforaphane qui semble protéger les articulations en bloquant les enzymes métalloprotéases qui rongent le cartilage. Mais attention : l'entreposage et la cuisson réduisent la quantité de glucosinolates. Donc, consommons des brocolis frais et peu cuits !!!!!

Octobre 2013

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