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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

L'exercice réduit davantage l'appétit que les régimes amaigrissants


L'exercice n'aiguise pas l'appétit, mais le modère, selon une étude britannique. Il s'est avéré que les participants à l'étude qui avaient fait de l'exercice pour parvenir à un déficit calorique ont moins mangé que ceux qui avaient observé une restriction alimentaire. L'étude en deux parties visait à comparer les réactions en termes d'appétit chez des hommes et des femmes. Dans la première étude, l'apport calorique était limité par l'alimentation ou l'exercice (une séance sur tapis roulant d'intensité modérée pendant 90 minutes) et le niveau d'appétit était apprécié sur une période de neuf heures. À déficit calorique égal, les patients soumis à une restriction alimentaire mangeaient également près d'un tiers en plus à un buffet, comparativement aux participants qui avaient fait de l'exercice : les participants ingéraient en moyenne 944 calories après une restriction alimentaire contre 660 calories après de l'exercice. En conclusion, l'exercice n'aiguise pas l'appétit et n'encourage pas à manger davantage, du moins pas dans les heures qui suivent immédiatement. La prochaine étape sera de déterminer si cet avantage se maintient au-delà de la première journée d'exercice.

Une plus grande consommation d'eau est bénéfique au cours d'un régime alimentaire


Le simple fait de boire un peu plus d'eau pure qu'à l'accoutumée a de nombreux effets positifs sur le régime alimentaire. En particulier, boire de l'eau pure réduit l'apport en sel, sucre, graisses saturées et cholestérol. Les scientifiques de l'Université de l'Illinois ont analysé des données portant sur quatre vagues de l'étude NHANES (Enquête nationale sur la santé et la nutrition), allant de 2005 à 2012. L'ensemble des 18 300 participants étaient invités à faire l'inventaire de tout ce qu'ils mangeaient ou buvaient sur deux jours distincts. En moyenne, les participants ont bu environ un litre (4,2 tasses) d'eau pure, soit un peu plus de 30 % de leur apport en eau. Leur apport calorique total était d'environ 2 157 calories, dont 125 provenant de boissons sucrées et 432 issues de plusieurs aliments différents qui étaient pauvres en éléments nutritifs et riches en calories (collations, bonbons). L'analyse a montré qu'une augmentation d'un pour cent de la consommation d'eau pure entraînait une réduction de l'apport calorique total, ainsi qu'une réduction de l'apport en sucre, sel, graisses et cholestérol. Augmenter la consommation quotidienne d'eau d'une à trois tasses conduisait à une diminution de l'apport énergétique total de 68 à 205 calories, ainsi qu'à une réduction de 78 à 235 mg de l'apport en sodium, de 5 à 18 g de la consommation de sucre, et de 7 à 21 g de l'apport en cholestérol.

La santé des personnes âgées diminue une fois qu'elles cessent de conduire


L'arrêt de la conduite pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé des personnes âgées. C'est la conclusion d'une étude américaine publiée dans la revue « Journal of the American Geriatrics Society ». Pour les personnes âgées, la conduite est un facteur important d'indépendance et de qualité de vie. Les chercheurs de l'Université de Columbia, à New York, ont analysé les résultats de 16 études sur des personnes de plus de 55 ans. Une comparaison entre les personnes du groupe témoin, qui ont continué de conduire, et les personnes âgées qui ont arrêté la conduite a révélé une baisse de l'état de santé général, au plan physique, cognitif et social. Le risque de dépression était presque doublé. En outre, la probabilité d'admission dans un établissement de soins de longue durée était plus importante et le risque de décès accru. Pour beaucoup de personnes, la conduite est un signe d'indépendance, de maîtrise de soi et de liberté personnelle. Avec l'âge, il est presque inévitable de devoir arrêter de conduire car les fonctions cognitives et physiques déclinent. Quand vient le moment de prendre cette décision, il est important de tenir compte des conséquences néfastes sur la santé consécutives à l'arrêt de la conduite, et d'élaborer des plans d'action personnalisés pour préserver la mobilité et les activités sociales.

Chaque heure supplémentaire de sédentarité quotidienne augmente le risque de diabète


C'est ce qu'indique une étude menée par des scientifiques néerlandais. Ainsi, chaque heure de sédentarité quotidienne supplémentaire augmente le risque de 22 %. Menée par des chercheurs de l'Université de Maastricht, l'étude a porté sur des données provenant de 2 497 participants, âgés en moyenne de 60 ans. Pendant huit jours de suite, ils ont porté un accéléromètre sur la cuisse pour mesurer exactement le temps consacré à des activités sédentaires, le nombre d'interruptions de la sédentarité et les périodes de sédentarité prolongées (plus de 30 minutes). 50 % des participants avaient un métabolisme du glucose normal, 15 % présentaient un déficit du métabolisme du glucose et 29 % présentaient un diabète de type 2. Des comparaisons entre ces groupes ont révélé que les diabétiques passaient le plus de temps assis, jusqu'à 26 minutes de plus que les personnes ayant un métabolisme normal ou un déficit du métabolisme du glucose. Pour chaque heure supplémentaire de sédentarité quotidienne, le risque de diabète de type 2 augmentait de 22 %, ont calculé les chercheurs. Aucune association significative n'a été observée pour les interruptions de la sédentarité, ou pour le nombre et la durée des périodes de sédentarité prolongées.

Mai 2016

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