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Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Le burn-out était déjà dans la précédente classification internationale des pathologies, mais sous le chapitre « Facteurs influençant l'état de santé ».


Ce changement signifie que le burn-out n'est pas conceptualisé comme une « condition médicale mais plutôt comme un phénomène lié au travail », a écrit un porte-parole de l'OMS dans une note aux médias. Il n'est toujours pas reconnu comme une « maladie ».

La définition du burn-out « a été modifiée à la lumière des recherches actuelles ». Le burn-out (terminologie de l'OMS) est un état « d'épuisement professionnel », décrit comme &laq un syndrome (...) résultant d'un stress chronique au travail qui n'a pas été géré avec succès » et caractérisé par trois éléments : « un sentiment d'épuisement », « du cynisme ou sentiments négativistes liés à son travail » et « une efficacité professionnelle réduite ». L'OMS précise que le burn-out « fait spécifiquement référence à des phénomènes relatifs au contexte professionnel ».

LED (diode électroluminescente) : risques confirmés sur l'acuité visuelle et le sommeil


Les résultats confirment, en les précisant, que les risques sont bien présents, en particulier pour les enfants. En premier lieu, la lumière bleue (correspondant à une lumière riche en courtes longueurs d'onde), peut conduire à une baisse de l'acuité visuelle. Les effets phototoxiques sont observés à la fois à court terme, liés à une exposition aiguë, et à long terme, liés à une exposition chronique, qui augmente le risque de survenue d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).

L'Anses (L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) précise que les éclairages domestiques à LED de type « blanc chaud» présentent un risque faible de phototoxicité. En revanche, les lampes torches, les phares automobiles, les décorations ou encore certains jouets sont plus à risque. Pourtant «ils ne sont pas couverts par la réglementation actuelle ».

Autre danger : des troubles des rythmes biologiques et donc du sommeil. Cet impact est présent même pour une exposition « très faible », souligne l'Anses. Et les risques sont plus importants chez les enfants, grands utilisateurs d'ordinateurs, smartphones et tablettes.

Enfin, l'expertise montre que de nombreuses lampes à LED présentent des variations importantes de l'intensité lumineuse, qui peuvent être responsables de maux de tête, fatigue visuelle, risque accidentel, etc.

Au vu des résultats de son expertise, l'Anses rappelle la nécessité de privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » (température de couleur inférieure à 3 000 K), et de limiter l'exposition de la population (et en particulier des enfants) avant le coucher et pendant la nuit. Enfin, elle souligne que les moyens de protection (verres traités, les lunettes de protection ou les écrans spécifiques) manquent d'études fiables concernant leur efficacité.

Cancers digestifs : les chirurgiens alertent sur l'augmentation des risques en cas d'obésité


Le surpoids augmente de façon majeure dans le monde et en France. Les données actuelles (Drees, Inserm), estiment à 49 % la proportion d'adultes en surcharge pondérale, dont près de 17 % de personnes obèses (IMC > 30).

Une des conséquences de cette situation est l'augmentation du risque de survenue de cancers digestifs (œsophage, foie, colorectum, pancréas et estomac) dans cette population. Les risques sont majeurs (jusqu'à + 109 % pour le cancer du foie). Les jeunes adultes obèses ont trois fois plus de risques de développer un cancer par rapport à la population obèse plus âgée.

« L'augmentation de la sécrétion insulinique et l'état inflammatoire chronique générés par l'obésité agissent comme facteurs multiplicateurs des cancers digestifs car ils favorisent la prolifération cellulaire », explique l'AFC (Association Française de Chirurgie). En outre, l'insulinorésistance (favorisant la saturation en cholestérol de la bile) et l'augmentation de la pression intra abdominale (entraînant un RGO - reflux gastro-œsophagien) accroissent le risque de cancer des voies biliaires, de l'œsophage et de l'estomac.

Juillet 2019

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