CIEM
 
Fermer la fenêtre
Transférer cette page par email :
 
Destinataire 1 (email)
Destinataire 2 (email)
Destinataire 3 (email)
Destinataire 4 (email )
 
Votre nom
Votre adresse email
Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Evolutions de la mortalité par cause médicale sur la période 2000-2016.


Une étude parue en novembre 2019 a comparé les causes de mortalité sur les périodes 2000-2007 et 2008-2016.
579 230 décès ont été enregistrés en 2016. Les cancers représentent 29 % des causes, les pathologies cardiovasculaires 24,2 %.
Le taux de mortalité toutes causes a continué sa diminution depuis les années 2000, vraisemblablement due aux avancées aussi bien en termes de prévention que de prise en charge et de traitement des maladies. La forte réduction de la mortalité par accident de transport pour les deux sexes entre les deux périodes étudiées peut être attribuée aux évolutions légales et de contrôle, comme l'implantation des radars automatiques et probablement à l'amélioration de la qualité des véhicules en termes de sécurité.
Concernant les maladies cardiovasculaires, le développement des plateaux techniques de cardiologie interventionnelle pour les cardiopathies ischémiques et surtout des unités neurovasculaires pour les accidents vasculaires cérébraux permet une diminution de la mortalité, malgré le nombre croissant d'AVC.
Cependant, il existe une augmentation des taux moyens de mortalité entre les deux périodes pour certaines catégories de décès. La mortalité par cancer du pancréas augmente régulièrement sur la période, et ce depuis les années 1980, malgré la baisse chez les hommes du principal facteur de risque connu : le tabagisme.
De plus, la mortalité a également diminué entre les deux périodes pour le Sida alors qu'une forte augmentation du cancer du poumon a été rapportée chez la femme.

Grâce à une pratique plus fréquente des gestes de réanimation par le public, le taux de survie des sportifs français augmente après un arrêt cardiaque.


Entre 2005-2010 et 2011-2016, respectivement 158 et 162 arrêts cardiaques ont été répertoriés chez des sportifs amateurs en région parisienne, ce qui correspond à une incidence stable de 6,9 cas par million de sujets par an. L'âge des patients ne différait pas au cours du temps (49 à 52 ans), de même que le pourcentage d'hommes (94 à 96 %), ou le taux de sujets ayant des antécédents de maladie cardiaque (14 à 17 %).
Fait plus positif, pendant la seconde période d'étude : 60 % des patients ont survécu contre 20 % au cours de la première. Les deux seuls facteurs associés en analyse multivariée à la survie jusqu'à la sortie de l'hôpital étaient la pratique de gestes de réanimation cardio-pulmonaire par les spectateurs, qui a augmenté de 46 % à 81 %, et la délivrance d'un choc électrique externe par un défibrillateur.

Restez assis, l'euro 2020 de football arrive en juin !


Restez assis, l'euro 2020 de football arrive en juin !
Le docteur Guy SCEMAMA mouille son maillot.

Cette année, personne ne viendra vous reprocher de rester des heures avachi(e) dans votre canapé, lit ou rocking chair à suivre les matchs de votre équipe préférée.

La raison ? Cette très sérieuse étude de l'université de Leeds qui, après avoir réalisé des analyses médicales poussées sur des supporteurs (en l'occurrence ceux de l'équipe de Marcelo Bielsa, actuellement en Championship, la D2 anglaise) conclut que regarder un match de foot (au stade, ou devant sa télé donc) a des effets bénéfiques sur la santé.

Selon l'étude, la tension provoquée par la rencontre génère en effet un « bon stress » pour votre organisme caractérisé par une augmentation en moyenne de 20 % de votre rythme cardiaque (pouvant même croître jusqu'à plus de 60% en cas de but) soit pour votre corps un effet bénéfique équivalent à celui d'une « marche rapide » de 90 minutes.

Mieux, après la rencontre, le supporteur connaît une diminution de sa pression artérielle réduisant le risque d'attaques cardiaques/infarctus (c'est toujours ça de pris) et, en cas de victoire, ressent un effet euphorique pouvant s'étendre jusqu'à 24h après le match. Mieux qu'un Lexomil.

Deux conditions indispensables cependant :

1) il faut que votre équipe gagne, sinon l'effet sur votre organisme est négatif (les chercheurs ont constaté des mini épisodes dépressifs chez certains supporteurs après une lourde défaite)

2) l'augmentation de votre rythme cardiaque est d'autant plus marquée lorsque le match joué est crucial ou si c'est votre équipe favorite qui joue.

Janvier 2020

Vidéo
Lancer la vidéo